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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 44

Particules de fer et d'oxyde de fer

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Tableau et commentaires

Nuisance (octobre 2007)

Dénomination et champ couvert

Les poussières minérales ou fumées contenant des particules de fer ou d’oxyde de fer peuvent provenir de nombreuses sources.

En milieu naturel le minerai de fer se présente sous de nombreuses formes on peut citer principalement:

- l’hématite : oxyde de fer (Fe2O3) ;

- la limonite : oxyde et hydroxyde de fer ;

- la goethite : hydroxyde de fer (FeO OH) ;

- l’ilménite : oxyde de fer et de titane (FeTiO3)  ;

- la magnétite : oxyde de fer (Fe3O4) ;

- l’ocre : mélange de goethite, de kaolinite et de quartz.

Des particules de fer ou d’oxyde de fer peuvent être présentes lors d’émissions de fumées de soudage ou de brasage et oxycoupage : on trouve alors plus spécifiquement des oxydes de fer avec différents degrés d’oxydation, selon la composition des métaux et les méthodes de travail utilisées.

Aux poussières inhalées comportant du fer peuvent être associées différentes substances, en proportion variable selon les cas. Dans les mines de fer le taux de silice peut atteindre 20 %. L’ocre peut comporter de 20 à 60 % de silice selon les gisements. Les fumées de soudage peuvent contenir de la silice provenant des enrobages des électrodes et divers métaux, de type métaux durs en particulier.

Mode de contamination

Les pneumoconioses résultent de la réaction de l’appareil pulmonaire à l’agression provoquée par les particules minérales inhalées au décours des expositions professionnelles. Toutes les particules n’atteignent pas le poumon profond. Seule la fraction dite alvéolaire, correspondant aux éléments de diamètre aérodynamique inférieur à 5 micromètres, gagne les bronchioles et les alvéoles. Différents facteurs sont aussi à prendre en considération: les caractéristiques physicochimiques des particules, la quantité inhalée, la qualité de l’appareil mucociliaire, les phénomènes inflammatoires associés et le tabagisme intercurrent. Il est classique de distinguer, à partir des constatations anatomiques, des pneumoconioses «actives», fibrosantes et des pneumoconioses «inertes», non fibrogènes réalisant un tatouage pulmonaire. Il existe par ailleurs des formes dites «mixtes».